Ainsi, les principaux problèmes constatés dans la gestion de la voierie de Grand Dakar sont :

-          le surencombrement des rues ;

-          les rues intérieures généralement en sable (non goudronnées) ;

-          l’ensablement des routes goudronnées ;

-          la dégradation de la voierie bitumée ;

-          l’insalubrité ;

-          les difficultés de déplacement des personnes et des biens (envahissement des dépôts et épaves) ;

-          l’insécurité routière ;

-          et la faible largeur des voies.

Les principales causes des difficultés que l’on rencontre pour la voierie sont généralement celles identifiées dans le chapitre de la gestion des déchets:

-          le nombre trop important d’ateliers d’artisans et de cantines dont les activités débordent sur la voie publique ;

-          les moutons en divagation ;

-          l’élevage de moutons en pleine rue ;

-          les poulaillers sur la voie publique ;

-          le stockage divers en pleine rue ;

-          les déchets et matériaux de chantiers ;

-          l’absence de dos d’âne devant le centre socio culturel ;

-          l’insuffisance de contrôle et de sanctions des autorités municipales.

La mobilité à l’intérieur des quartiers de Grand Dakar est souvent périlleuse pour les automobilistes du fait de:

-          l’occupation anarchique de la voie publique par les commerçants ;

-          l’encombrement créé par les garagistes (mécaniciens, tôliers, etc.) ;

-          l’étroitesse du marché central et l’occupation par les commerçants, des voies d’entrée et de sortie du marché ;

-          l’encombrement au niveau du Parc Lambaye : rue GD10 angle GD31 (Abébé Bikila).

La circulation dans certaines voies mitoyennes aux établissements scolaires, sanitaires et sociaux ne fait l’objet d’aucune réglementation ou de contrôles. En effet, l’intérieur de la commune de Grand Dakar dispose de peu d’équipements de signalisation routière pour réglementer la circulation (panneaux de signalisation, feux optiques, agents de circulation, passages cloutés, parkings viabilisés, etc.).

La dégradation par endroits, des passages cloutés au niveau des grandes avenues, constitue un danger permanent pour les piétons ; c’est le cas pour quitter la Mairie et traverser l’Avenue Bourguiba.

Pendant la saison des pluies, la rue Abébé Bikila est difficilement accessible, du fait des eaux de ruissellement qui l’inondent ; elle ne redevient praticable qu’à la fin des averses.

En dehors des moyens classiques de locomotion modernes, on trouve dans Grand Dakar, beaucoup de motos, de tricycles, de charrettes et de pousse-pousse, qui ne sont pas sans poser de problèmes d’insécurité et de nuisances (accidents, pollutions, etc.)

Le secteur du transport et de la mobilité est généralement confronté aux problèmes suivants :

-          l’insuffisance d’équipements pour la circulation routière (panneaux de signalisation, passages cloutés) ;

-          la fréquence des bouches d’égout ouvertes sur la route ;

-          la vétusté du parc automobile ;

-          les routes goudronnées dégradées ;

-          le nombre important de routes sablonneuses;

-          l’occupation anarchique de la voie publique ;

-          l’encombrement de certaines voies d’accès (exemples : aux alentours du marché et du Centre de santé) ;

-          l’inondation de certaines voies d’accès pendant l’hivernage ;

-          la dispersion de petites gares routières spécialisées, appelées « garages horaires » qui permettent de desservir les villes éloignées et les pays limitrophes du Sénégal.