Le secteur de la couture fait face à certaines contraintes telles que :

- la cherté de la patente et de la location ;

- le manque d’espace ;

- l’insalubrité (dépôt d’ordures) ;

- la proximité des toilettes du marché qui manquent d’entretien ;

- le stationnement irrégulier ;

- la fermeture des toilettes publiques ;

- le manque de clientèle ;

- la difficulté d’accès aux financements (pour augmenter la production et exporter dans la sous-région) ;

- l’ensablement des rues ;

- la cherté de l’électricité ;

- le manque de sécurité dû aux bâtiments en état de délabrement avancé.

Les entreprises de maçonnerie sont confrontées aux problèmes suivants :

- le manque d’organisation des acteurs ;

- le statut informel des entreprises de bâtiment, qui leur empêche d’accéder aux marchés de l’Etat et/ou de la commune ;

- le manque de formation professionnelle des jeunes apprentis maçons ;

- les difficultés d’accès au crédit pour disposer de fonds de roulement. 

Les menuisiers métalliques de la commune sont confrontés à plusieurs problèmes :

- un manque d’organisation des acteurs (inexistence de coopérative et de centrale d’achat) ;

- des lieux de travail non adaptés (inexistence d’un domaine artisanal) ;

- des espaces d’exposition limités pour leurs produits (insuffisance d’espaces d’exposition) ;

- des difficultés d’accès au financement pour disposer d’un fonds de roulement et d’équipement.

Les menuisiers ébénistes sont ainsi confrontés aux problèmes suivants :

- le manque d’espace pour installer leurs ateliers ;

- le manque d’espace pour exposer, ce qui les oblige à occuper très souvent la voie publique   pour mener leurs activités, occasionnant beaucoup de gênes et de nuisances aux riverains ;

- le manque d’organisation des acteurs ;

- la concurrence déloyale des meubles importés ;

- l’absence de soutien de la mairie qui organise périodiquement des actions de déguerpissement de la voie publique, sans pour autant proposer des solutions durables ;

- l’insécurité pour les meubles exposés sur les artères de la commune ;

- les difficultés d’accès aux financements pour s’équiper en matériels, outillages et matières d’œuvre.

Les problèmes que rencontrent les tapissiers sont les suivants :

- insuffisance d’espace pour implanter leurs ateliers, les obligeant à s’installer dans les maisons ou sur la voie publique ;

- fréquents déguerpissements par les équipes des services techniques de la commune, du fait de l’occupation anarchique de la voie publique ;

- faible organisation des tapissiers ;

- concurrence déloyale causée par l’importation massive de meubles importés,

- produits peu demandés par les populations de la commune ;

- accès difficile aux financements pour l’achat de matières premières ;

- insuffisance de l’encadrement par la Chambre des Métiers ;

- faiblesse de la formation professionnelle et technique des tapissiers en vue d’améliorer la qualité de leurs produits.

Le secteur de la coiffure rencontre beaucoup de difficultés :

- la destruction des aménagements extérieurs des salons par les autorités communales (empiétement sur la voie publique, occupation anarchique) ;

- l’insalubrité causée par le voisinage ;

- l’insécurité du fait du stationnement anarchique des véhicules devant les salons de coiffure ;

- la cherté de la location des ateliers ;

- l’insuffisante organisation des acteurs du secteur ;

- l’accès difficile au crédit pour l’acquisition d’équipements et de matériel moderne de dernière génération, etc.

Les principaux problèmes que rencontrent les mécaniciens et électriciens garagistes sont :

- l’insuffisance de leur formation technique et professionnelle ;

- l’étroitesse des ateliers ;

- l’absence d’espace réservé pour implanter des ateliers, ce qui les oblige à occuper les maisons et la voie publique, malgré les fréquents déguerpissements organisés par la commune ;

- l’insuffisante organisation des chefs d’ateliers ;

- le sous-équipement des ateliers mécaniques en équipement de dernière génération pour le diagnostic et la réparation des nouvelles voitures renforcées en électronique.

Les problèmes identifiés au niveau des boulangeries sont :

- le stationnement irrégulier devant les boulangeries ;

- les coupures fréquentes d’électricité (délestages);

- l’insalubrité aux alentours de certaines boulangeries ;

- l’insécurité pendant la nuit (fréquence des vols) ;

- les faibles salaires des agents.

Les problèmes identifiés dans le secteur du bâtiment sont :

- les bas-salaires que paient les sous-traitants aux ouvriers ;

- les chefs de chantiers, techniciens et ouvriers sont très peu qualifiés ;

- le manque d’organisation des acteurs du BTP ;

- le secteur est dominé par l’informel ;

- l’insuffisance des moyens matériels et financiers, pour engager de gros travaux et respecter les délais ;

- les faibles salaires des ouvriers.

Les problèmes relevés dans le secteur des cybers et multiservices sont :

- le stationnement irrégulier de véhicules devant les multiservices ;

- le défaut de connectivité (coupures fréquentes du réseau internet) ;

- l’exiguïté des salles et des ateliers ;

- les défaillances techniques fréquentes des machines et équipements ;

- l’insécurité liée aux activités du stade Demba Diop (navétanes et combats de lutte) ;

- la concurrence de la banque mobile et de l’e-commerce ;

- le coût élevé du loyer et des factures d’électricité ;

- les coupures fréquentes d’électricité ;

- le non-respect de la réglementation dans la gestion des cybers et multiservices.

Ces PME implantées dans la commune rencontrent les difficultés suivantes :

- le déficit d’encadrement et de formation pour se moderniser ;

- les tracasseries fiscales ;

- l’insécurité lors des manifestations au Stade Demba Diop (violence, pillage) ;

- et la faible compétitivité des produits et services qu’elles offrent.