L’analyse du secteur de l’éducation et de la formation fait ressortir les difficultés suivantes :

-          absence d’écoles préscolaires publiques qui pourraient permettre l’inscription des enfants dont les parents ont de faibles revenus ;

-          fermeture de l’école maternelle du centre social de Grand Dakar  pour défaut de prise en charge des monitrices;

-          absence de cantine scolaire dans les écoles primaires ;

-          insuffisance d’infrastructures de bases (classes, sanitaires, murs de clôture, blocs administratifs) ;

-          inondation à chaque saison des pluies et stagnation des eaux dans les écoles Iman Abdou Ndiaye I, II et III et à l’Ecole Sainte Thérèse ;

-          insécurité au niveau des écoles et aux alentours (par les agresseurs après les heures de cours) ;

-          dépôts d’ordures sauvages aux abords de l’école Route des puits ;

-          effectifs pléthoriques dans les salles de classes ;

-          faible dynamisme des comités de gestion des écoles et des APE ;

-          absence de bibliothèques et de salles informatiques dans certains établissements primaires ;

-          insuffisance de manuels scolaires (Education à la Science et à la Vie Sociale (ESVS)) pour les classes de CM1 et CM2 ;

-          insuffisance de table bancs et mobiliers pour certaines écoles ;

-          état de dégradation du bloc administratif de l’Ecole Imam A. Ndiaye I ;

-          état de dégradation avancée des toilettes de certains établissements scolaires : Ecole Imam Abdou Ndiaye I et école franco arabe Soxna Awa Sarr ;

-          exiguïté de certaines écoles privées (Darou Salam et Al Kawsara) ;

-          environnement perturbé par les nuisances du Canal qui jouxte l’Ecole Sainte Thérèse ;

-          Collège Sainte Thérèse gêné par les bruits des fabricants de briques (mouleurs) ;

-          stationnement prolongé des véhicules devant l’Ecole Limamoulaye ;

-          absence d’eau et/ou d’électricité dans certains établissements privés relevant de la petite enfance (Al Maad Daraji et Nala Khamal) ;

-          insalubrité autour du CEM Alioune DIOP, due à une occupation anarchique de l’espace autour de l’école par les commerçants et les mécaniciens ;

-          insuffisance de salles de classe au niveau du CEM Alioune Diop: neuf (9) salles de Classe pour treize (13) cours pédagogiques ;

-          insuffisance de structures de formations technique et professionnelle;

-          absence de structure de formation de spécialistes de la sculpture sur bois ;

-          insuffisante collaboration entre la commune et les écoles de formation qui sont implantées à Grand Dakar ;

-          insuffisance de structures publiques d’enseignement moyen ;

-          faiblesse du pouvoir d’achat des familles qui ont du mal à prendre totalement en charge les coûts de scolarité de leurs enfants ;

-          inexistence d’un lycée public dans la commune de Grand Dakar ;

-          insuffisance d’infrastructures et d’équipements pour le CEM Alioune DIOP de Grand Dakar (salles de classe, tables bancs, bibliothèque, etc.) ;

-          absence de collaboration entre le CEM et la bibliothèque régionale du Centre culturel  Blaise SENGHOR ;

-          insuffisance de l’encadrement pédagogique dans le public, et dans les classes d’examen en particulier : n’arrivant pas à terminer les programmes, les enseignants n’ont de solution que de proposer des cours photocopiés aux élèves.