La gestion de l’éducation s’articule autour du
préscolaire, de l’élémentaire, des écoles communautaires de base, des écoles
franco-arabes et des daaras (écoles
coraniques). L’enseignement moyen-secondaire, la formation professionnelle et
l’enseignement technique (lycées techniques et professionnels) sont exclus du
domaine de compétence de la commune ; malgré cela, la commune intervient
dans ces secteurs, en s’appuyant sur sa compétence générale de promotion du
développement économique et social.
La commune tient à
avoir une vision globale sur l’ensemble des ordres d’enseignement que sont la
petite enfance, l’élémentaire, le moyen et la formation professionnelle, car
ils sont liés.
En matière d’éducation
élémentaire la commune reçoit les compétences suivantes selon l’article 313 du
Code général des collectivités locales :
- La construction et l’équipement des
écoles élémentaires ;
- La participation à la gestion et à
l’administration des écoles élémentaires ;
- L’allocation et la répartition des
bourses scolaires ;
- Le recrutement et la prise en charge
des personnels d’appoint des écoles élémentaires ;
- La participation à l’acquisition de
manuels et de fournitures scolaires pour les écoles élémentaires à travers le
Fonds de Dotation de la Décentralisation (FDD).
Sous-secteur de la petite enfance
Ce sous-secteur contribue
à un meilleur apprentissage des tout-petits aux rudiments de l’école. La
proportion des enfants de 2 à 6 ans qui fréquentent les établissements
scolaires est très faible comparée à la taille de la population. Cela peut se
justifier d’abord par l’absence d’un jardin d’enfants, d’une garderie et d’une
case des tout-petits à statut public (sauf au niveau de l’école Imam Abdou NDIAYE où il existe une
salle de classe préparatoire destinée à la petite enfance).
Cette situation est en
contradiction avec le nombre élevé de structures privées constituées de daaras et d’instituts franco-arabes.
L’enseignement privé
catholique joue un rôle important dans ce domaine avec le jardin d’enfants la
Providence, situé dans l’enceinte de l’école Sainte Thérèse. Il dispose d’un
cycle complet avec la petite, la moyenne et la grande section.
Les 3 établissements spécialisés dans l’enseignement préscolaire totalisent 8 salles de classe pour 226 élèves :
- La
Providence : 4 salles de classe, 123 élèves ;
- Al Maad-
Daaradji : 3 salles de classe, 32 élèves ;
- Nala
Khamal : 1 salle de classe, 71 élèves.
Sous-secteur de l’élémentaire
public
La commune de Grand Dakar dispose de six (6) écoles élémentaires publiques avec quatre-vingt et une (81) salles de classe au total pour un effectif de trois mille huit cent quarante et un (3.841) élèves :
- Ecole Imam
Abdou Ndiaye 1 : 13 salles de classe, 450 élèves ;
- Ecole Imam
Abdou Ndiaye 2 : 12 salles de classe, 342 élèves ;
- Ecole Imam
Abdou Ndiaye 3 : 12 salles de classe, 366 élèves ;
- Ecole Route
des Puits : 14 salles de classe, 752 élèves ;
- Ecole Issa
Kane : 13 salles de classe, 752 élèves ;
- Ecole Maguette Codou Sarr Ndiaye : 17 salles de classe, 1179 élèves ;
Il est à noter que
toutes les écoles élémentaires de la commune disposent de murs de clôture, de
toilettes et de blocs administratifs fonctionnels. Elles sont aussi raccordées
à l’eau et à l’électricité.
Sous-secteur de l’élémentaire privé
Les compétences de la
commune en matière d’enseignement communautaire de base et franco-arabe sont
les suivantes :
- la construction et l’équipement des écoles
communautaires de base et franco-arabe ;
- la participation à la gestion et à l’administration
des daaras, écoles communautaires de
base et écoles franco-arabe ;
- l’appui aux daaras ;
- les soutiens scolaires ;
- le recrutement et la prise en charge des personnels
d’appoint des écoles franco-arabes et écoles communautaires de base ;
- la participation à l’acquisition de manuels et de fournitures scolaires pour les écoles communautaires de base et écoles franco-arabe.
L’enseignement
élémentaire privé à Grand Dakar est assez développé. On compte quarante-sept
(47) salles de classes pour un effectif de 2159 élèves:
- Ecole Sainte Thérèse : 18 salles de classe, 865 élèves ;
- Ecole Yoon Wi : 4 salles de classe, 88 élèves ;
- Ecole Xalima : 6 salles de classe, 88 élèves ;
- Ecole Limamoulaye : 7 salles de classe, 405 élèves ;
- Ecole Al Kawsara : salles de classe, 141 élèves ;
- Franco-arabe Darou Salam : 2 salles de classe, 102 élèves ;
- Franco-Arabe Alassane Wane : 3 salles de classe, 135
élèves ;
- Franco-arabe Madiassatou Nourou Mady : 4 salles de classe, 50
élèves ;
- Franco-arabe Soxna Awa Sarr : 2 salles de classe, 100
élèves ;
- Khalil Bamil Ibn Walid (arabe): 1 salle de classe, 40 élèves ;
- Darou Salam : 6 salles de classe, 145 élèves.
Enseignement moyen secondaire
La Commune dispose de
trois (3) établissements d’enseignement moyen général pour un effectif
global de 2118 élèves :
- Le collège
d’Enseignement Moyen (CEM) Alioune DIOP (établissement public) : 9 salles
de classe, 956 élèves ;
- Le collège
privé Saint Pierre : 49 salles de classe, 1105 élèves ;
- Le collège privé Limamoulaye : 4 salles de classe, 157 élèves.
Ces trois seuls
établissements d’enseignement moyen secondaire sont insuffisants pour les élèves
de la commune. C’est ce qui explique qu’une bonne partie des élèves, après
avoir réussi au CEFE et à l’entrée en sixième, intègrent les collèges publics
ou privés implantés dans les autres communes les plus proches : Blaise
Diagne, John F. Kennedy, Maurice Delafosse, etc.
Enseignement
Technique et formation professionnelle
L’enseignement
technique et la formation professionnelle sont devenus des secteurs très
développés au Sénégal.
La Commune de Grand
Dakar est envahie par des ateliers d’artisans de tous les corps de métiers, dans
ses avenues, ses rues et ses ruelles. Ils participent à la création de
richesses et emploient beaucoup de jeunes.
Malgré ces
potentialités et ces opportunités d’emplois, la commune ne dispose que de très
peu de structures de formation technique et professionnelle. En effet, on ne compte que :
- Le Centre
Ahmadou Malick GAYE de l’Union pour
la Solidarité et l’Entraide USE (ex-
Centre de BOPP), qui joue un important rôle dans la formation des jeunes de
Grand Dakar et des autres communes environnantes. Ce centre forme dans les
métiers suivants :
·
Électromécanique ;
·
Bâtiment ;
·
Serrurerie - plomberie ;
·
Céramique ;
·
Art graphique ;
·
Soins infirmiers
·
Secrétariat - bureautique ;
·
Informatique et comptabilité ;
·
Coupe, couture, broderie, peinture, etc.
- Le Centre d’Encadrement Féminin implanté
au Centre socioculturel de Grand Dakar. Il forme les jeunes filles et femmes dans
la maîtrise de la langue française et dans les métiers suivants : crochet,
coupe, couture, teinture, cuisine, perlage, broderie, économie familiale, etc.
L’informatique y est enseignée en collaboration avec l’ANPEJ, avec l’objectif
d’initier gratuitement les
jeunes de la commune à l’informatique, dans les logiciels Word, Excel, Internet.
- Le Collectif Sénégalais pour la Formation (COSEFOR) spécialisé dans la formation de managers et de techniciens en télécommunications.
En dehors de ces
structures, les autres centres de formation technique ou professionnelle sont
généralement des écoles et instituts supérieurs publics et privés. C’est ainsi qu’on
compte dans le territoire communal :
- L’Ecole Nationale d’Administration qui forme les administrateurs civils, les inspecteurs du trésor, des impôts et des domaines, du travail et de la sécurité sociale, les conseillers diplomatiques, des contrôleurs du trésor, des impôts et des domaines, du travail et de la sécurité sociale, des secrétaires d’administrations, etc.
- Le Centre d’Entrepreneuriat et de Développement
Technique CEDT/G15 qui est spécialisé dans la formation initiale de jeunes
étudiants titulaires d’un baccalauréat scientifique ou technique (S1, S2, S3,
T1, T2) ou d’un brevet de technicien industriel (B.T.P) en vue de les préparer
aux métiers de technicien supérieur. Ce centre assure aussi la formation
continue des techniciens et ouvriers spécialisés venant des entreprises. Les
formations dispensées au niveau du CEDT sont la maintenance mécanique,
l’électronique, le froid et la climatisation, les structures métalliques, le
génie civil ;
- L’Ecole Supérieure Multinationale des
Télécommunications (ESMT) qui forme des ingénieurs et techniciens supérieurs en
télécommunications ;
- L’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Analyse Economique (ENSAE) spécialisée dans la formation des ingénieurs statisticiens et analystes économiques.
En résumé, la Commune
est caractérisée par un manque notoire de structures de formations
professionnelle et technique, eu égard au développement des activités
artisanales qui assurent l’essentiel des revenus des populations :
mécanique, tôlerie, menuiserie métallique, menuiserie bois, sculpture bois,
teinturerie, coiffure, coupe, etc.
Le secteur artisanal
qui représente une base essentielle de sources de revenus des populations,
mérite une analyse poussée afin de trouver des moyens d’implantation de
structures pour la formation initiale de techniciens spécialisés et la
formation continue des artisans : chefs d’ateliers, maîtres-artisans et
ouvriers.
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